Col de Barberine (Emosson)

Avant de commencer ce reportage et de vous emmener sur les hauteurs, j’aimerais vous remercier, vous qui passez par ici, de manière régulière ou ponctuelle, qui laissez un commentaire, posez une question, ou pas. Bienvenue aux nouveaux et nouvelles abonné-es! Tous vos encouragements me poussent à continuer de partager mes passions sur un mode “lenteur”. Même si je publie sur Insta, je privilégie mon blog pour détailler, expliquer et vous en saurez donc toujours plus en venant ici!

Quand je publie, il y a généralement un décalage entre la sortie et la publication. C’est le cas ici avec cette rando que nous avons faite vers fin août. Un tour commencé à vélo: destination le barrage d’Emosson, toujours un endroit fantastique, surtout dans la lumière du matin!

Nous longeons le lac à vélo du côté droit, après avoir traversé un tunnel…

… et croisons des biquettes bien protégées du loup qui rôde dans le coin: avec chien et barrière, il n’aura pas son goûter si facilement.

Nous laissons nos vélos et nos casques là où se termine la route carrossable et nous nous engageons sur le sentier qui se poursuit le long du lac.

Bientôt le sentier commence à nous grimper en direction du col de Barberine.

Dans les prés qui ont souffert de sécheresse, quel plaisir de rencontrer une rescapée: la gentiane à feuilles d’asclépiade.

Comme la gentiane champêtre, elle offre ses couleurs à la fin d’été, mais nous la voyons rarement. A sa couleur et à la forme de sa corolle, on retrouve un petit air de famille avec la gentiane de Koch.

Le lac s’éloigne…

… et le col se rapproche!

La progression sur le sentier se fait agréablement, même s’il faut envisager un petit détour: je n’ai vraiment pas envie de passer à côté de ce gros taureau qui paraît pourtant cordial.

La région d’Emosson regorge de trésors géologiques, une grande variété de roches couvre la région. Dans le lit de ce torrent, les tons verts et roses se côtoient.

On peut observer des dalles semblables à celles sur lesquelles se trouvent les traces de dinosaures (de l’autre côté du lac): de petites ondulations qui rappellent que la plage s’étendait par ici il y a fort longtemps!

Nous nous élevons et le bleu du lac s’intensifie. Les aconits, pourtant nombreux, ont du mal à rivaliser.

Encore un dernier effort pour rejoindre le col.

Juste en-dessous, le paysage change complètement et nous pénétrons dans un univers de planète lointaine…

… avant de l’atteindre (2482 m)

De l’autre côté, on découvre le Luisin, un peu caché, qui domine le vallon d’Emaney

En direction du barrage, la vue sur la chaîne du Mont-blanc est malheureusement bouchée.

A partir du col, nous continuons la grimpette pour nous diriger vers le sommet de la Fontanabran: à nos pieds, que de la caillasse…

… mais sur les parois des montagnes de magnifiques structures se découpent

Nous continuons d’avancer entre ombres et lumière: alors que le col est ensoleillé, nous marchons sous les nuages.

Alors que le Mont-Blanc se dévoile modestement…

… notre sommet s’annonce brumeux!

Heureusement, côté lac, la vue reste claire et le coup d’œil grandiose!

Comme souvent en montagne, les nuées vont et viennent, il faut saisir les instants où la visibilité s’améliore. C’est le cas un bref moment: le lac de Blantsin et l’alpage d’Emaney se laissent apercevoir. Vue plongeante!

Du côté du massif du Mont-Blanc, ça ne semble pas se déboucher…

… alors nous reprenons le chemin et descendons pas le même itinéraire (oui, nos vélos nous attendent en bas) en repassant par le col et son décor minéral (merci M. Azalée pour la photo!)

Au retour, nous avons en permanence un morceau du lac devant nous, un régal.

Quelques ombellifères bien secs font de l’oeil à mon objectif.

Sur fond bleu, quel charme!

Nous parvenons en bas de la pente et le lac, caressé par la brise, scintille joyeusement.

Avec nos vélos nous repartons aussi par le même chemin pour redescendre jusqu’au Marécottes!

Un aperçu du parcours depuis le barrage…

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