Emaney, mon jardin

Ceux et celles qui me suivent sur mon blog depuis longtemps connaissent déjà ce petit coin de montagne où je les emmène souvent. Le Vallon d’Emaney est un endroit enchanteur où je ne me lasse jamais d’aller marcher et me voilà encore une fois à publier des photos de ma dernière balade. Il faut dire qu’en début d’été, la végétation explose et j’apprècie tellement de parcourir ce jardin sauvage!

Pour une fois, nous grimpons une partie du chemin avec nos vélos à assistance électrique, cela nous permettra de monter plus haut à pied!

Nous démarrons la marche sous l’œil bienveillant du Mont-Blanc.

Avant de gagner le vallon, il faut grimper une pente raide, prêter attention aux fleurs du bord du chemin nous encourage.

En grappes de clochettes, les airelles rouges sont en fleurs.

La grassette (plante carnivore) se repère dans les coins où l’eau suinte, elle apprécie les pentes humides. Même sans fleur on reconnaît ses feuilles d’un vert tendre où de minuscules insectes sont pris au piège.

Encore une touche de violet avec le géranium des prés qui se répand généreusement partout.

La touffe poilue du pigamon à feuilles d’ancolie brille dans la lumière, on ne peut pas le rater!

Quand on découvre les premiers rhododendrons en fleurs, c’est la fête!

Niché entre les rochers ensoleillés, le lotier des Alpes illumine les pentes.

Dans un jaune plus acidulé, l’euphorbe fait de même.

Et quand on débouche sur le vallon d’Emaney, on pénètre dans un autre univers.

Le bétail n’est pas encore monté et les prés sont encore vierges.

Des étendues blanches s’étalent dans les prairies…

La renoncule à feuilles d’aconit a pris ses quartiers dans ces zones assez humides.

Quelques compagnons-rouges essaient de faire concurrence…

… de même que des rumex…

… mais les renoncules ont vraiment l’avantage!

Aux abords du ruisseau, les pieds quasi dans l’eau, les populages se plaisent bien.

En s’élevant, on quitte le fond de la vallée, on rejoint des prairies plus sèches où la végétation se montre plus modeste en taille mais pas moins resplendissante! Le bleu des gentianes explose…

… en compagnie des globulaires mauves et des mignonnes dryades à huit pétales.

Mais la reine de ces pentes herbeuses, c’est incontestablement la pulsatille soufrée!

En pleine fleur au mois de juin, elle accompagne notre montée vers le col d’Emaney. On en oublie presque d’admirer le Grand-Combin au loin!

En dessous du col, les névés traînent encore et il suffit que la terre se dégage pour que la soldanelle colonise.

L’arrivée au col et la vue sur les Dents du Midi nous réjouissent!

La redescente se fait par le même itinéraire en franchissant prudemment les névés…

… et en contemplant l’alpage d’Emaney depuis le haut (on y passera plus tard!)…

… en s’imprégnant de cette ambiance encore dans l’hiver, mais déjà dans l’été.

L’eau qui jaillit de partout nous rappelle que la neige fond…

… et les papillons installés sur le chemin nous invitent à profiter de la belle saison et de leur jardin!

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