Grande Dixence

Partir randonner depuis le pied du barrage de la Grande Dixence, représente toujours un moment émouvant: ce grand mur, le plus grand barrage poids du monde, aussi haut que la tour Eiffel, est vraiment imposant et impressionnant!

Pour rejoindre le haut du mur, on peut monter en téléphérique ou emprunter un sentier. Il passe par une chapelle pleine de charme. Comme auprès de tous les barrages, on a érigé à l’époque du chantier un lieu de culte.

Le sentier serpente entre les grands épilobes: on marche en direction du barrage, ils sont là…

… et on tourne côté vallée, ils sont toujours là!

On en voit aussi une autre variété plus petite: les épilobes de Fleischer.

Arrivés sur le barrage (2365 m), nous découvrons le lac et nous nous engageons sur une route de terre qui le longe. Le Mont-Blanc de Cheillon se dresse au fond.

La route traverse une galerie puis un tunnel… bien éclairé…

… et parfois percé d’aérations.

Le chemin est agréable et le décor grandiose!

Ce qui ne nous empêche pas de nous arrêter pour admirer la ribambelle des azurés qui profitent des petites flaques d’eau et s’éparpillent dès que nous approchons.

Nous quittons bientôt la route pour commencer à grimper vers le Col des Roux.

Un torrent tumultueux dévale la pente à nos côtés. Fraîcheur assurée!

Nous faisons halte un peu plus haut près d’un pierrier et avons la bonne surprise de voir jaillir autour de nous de joyeuses petites bêtes! Il y en a une, curieuse, qui s’arrête pour nous observer…

… puis ses copines viennent aussi!

Nous craquons complètement devant la jolie bouille de ces hermines et leur cabrioles.

Bien revigorés par cette rencontre, nous continuons la montée. Le glacier des Ecoulaies se dévoile…

… et nous passons à proximité de la cabane du même nom.

Plus beaucoup de fleurs dans les prairies: des gentianes champêtres…

… parfois en compagnie de carlines (déjà début août!)

Le Col des Roux approche…

… mais nous faisons la pause pique-nique en contrebas pour profiter encore de la belle vue sur le lac, le Pigne d’Arolla et le Mont-Blanc de Cheillon.

De l’autre côté du col, le décor change…

… et on plonge vers la Cabane de Prafleuri situé sur le site où se déroulait les travaux d’extraction de roche pour confectionner le barrage.

Halte café à la cabane et poursuite de la marche accompagnés par le chant du torrent (eh oui, là-haut ça ne manque pas d’eau)

On ne descend pas au fond de la vallée mais on continue sur le flanc de la montagne…

… avec un bel aperçu sur les champs roses d’épilobes au bord du lit du torrent.

Nous fermons la boucle de la randonnée et retrouvons bientôt le barrage!

Une nouvelle surprise nous attend: les stars de la montagne! On les croirait presque cultivées, tellement elles sont grandes!

Nous reprenons le sentier qui longe le mur et repassons près de la chapelle illuminée par le soleil de l’après-midi.

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