Maigre butin
Ces dernières années, à cette saison, la nature commençait à exploser de couleurs, même en altitude. Alors qu’en ce moment, à l’heure des premières randonnées, on cherche désespérément les signes du printemps! Si on lève les yeux, le paysage resplendit: les cimes sont immaculées comme en mars!
Les Aiguilles rouges restent imperturbablement blanches!
Et on imagine que les alpinistes dans les Drus (Massif du Mont-Blanc) grimpent dans des conditions hivernales!
En regardanr à nos pieds, on s’impatiente que ça sorte! En attendant, on est ravi de croiser une multitudes de joubarbes…
… qui commencent à s’étaler…
… ou qui sortent juste de leur tanière!
Le rose encore discret des saponaires…
… et le bleu magique de la gentiane annoncent vraiment le printemps!
Sur l’alpage de Fénestral, au-dessus de Finhaut, à 1800 m, pas la peine de s’intéresser aux rhododendrons qui sortent à peine de la neige…
… ni aux mélèzes qui ne dévoilent pas la moindre trace d’épines vertes.
Car ici on vit encore la fin de l’hiver avec ses tapis de crocus qui parsèment la prairie au moment où la neige se retire!
En redescendant vers les Marécottes, les fleurs de myrtilliers nous rapprochent de la belle saison…
… et la délicate busserole (ou raisin d’ours) nous empêche de désespérer de ce printemps pourri!