Musée suisse du vitrail

Pas loin de chez nous se trouve le Musée suisse du vitrail et des arts du verre dans la petite cité de Romont. Voilà longtemps que nous n’y avons pas été. A l’occasion d’une exposition temporaire sur le travail sur verre des cartes topographiques, nous nous décidons de partir en balade à Romont.

La ville est située sur une colline, depuis la gare, il faut grimper…

… au milieu des “vieilles” pierres…

… et la promenade est bien agréable.

Arrivés en haut, nous profitons pour suivre le sentier touristique en hauteur. Le chemin longe les maisons de la vieille ville devant lesquelles s’étendent de charmants jardins .

Dans cette ambiance de début de printemps, on flâne en admirant la floraison.

Avant de rejoindre le musée, nous passons à la collégiale…

Collégiale Notre-Dame de l’Assomption (13e et 15e)

… et enfin nous atteignons le château où se trouve le musée.

La cour est paisible, harmonieuse et, avec les arbres qui ne sont pas encore en feuilles, il y règne une atmosphère particulière.

Une sorte de balcon nous permet d’admirer la campagne alentour, de voir le Gibloux avec son antenne et quelques sommets des Préalpes emmitouflés dans les nuages.

Une grande verrière où sont suspendus des œuvres actuelles nous introduit dans le thème…

… et cette installation retient évidemment toute mon attention!

Elle se trouve dans une longue véranda qui borde la cour, dans le soleil de l’après-midi, c’est superbe!

A l’intérieur du musée, les photos des vitraux sont interdites, ce qui me déçoit beaucoup!

Je prends tout de même une image des combles magnifiques qui abritent toute une série de vitraux de différentes époques…

S’y trouvent aussi la présentation d’objets anciens pour le travail des verriers.

Sur la passerelle, une petite expo d’artistes contemporaines.

… notamment sur le thème des portes, j’ai beaucoup aimé.

Erna Piechna-Sowersby

Quant à la présentation des cartes sur verre, elle a retenu notre attention: nous y avons découvert qu’entre 1953 et les années 1990, c’est grâce à de la gravure sur verre que les les cartes topographiques suisses étaient si précises.

Des plaques sont présentées.

Les relevés de terrain étaient minutieusement reproduits et gravés à la main, avec l’aide d’une loupe, dans une couche de laque posée sur verre. Un travail titanesque surtout quand on sait que la grande partie de notre pays est montagneux! Tous les petits bouts de rocher y figurent!

L’exposition, en partenariat avec Swisstopo, présente la technique et les outils qui ont servi à cette pratique.

Avec les moyens actuels, en randonnée nous n’utilisons plus beaucoup les cartes papier, mais nous les avons gardées…

… et nous pouvons maintenent apprécier le travail qui se trouve derrière!

L’exposition se tient encore jusqu’en août.

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