Trouver l’hiver
Si depuis 10 jours, l’hiver s’est bien installé en montagne comme en plaine, il n’en était pas de même au début janvier, bien au contraire. Cela nous a permis de partir en randonnée, à pied, jusqu’à Emosson. Cela ne nous était jamais arrivé de monter si haut par les sentiers à cette saison!
Départ du Châtelard dans un décor givré, matin frais au fond de la vallée!
Un peu plus haut, à quelques mètres du chemin, la chance d’une agréable rencontre!
Ce beau bouquetin prend son déjeuner sans s’occuper de nous.
L’arrivée à Giétroz avec la plongée dans le soleil nous enchante. Assis sur les rochers, on a envie de prolonger la pause thé…
… mais on repart joyeusement! La montée continue à la force des mollets… pas de funiculaire en fonction à cette saison!
Dans le sous-bois, on se croirait presque au printemps!
Manque le chant des oiseaux…
… et, à défaut, on admire le Bel Oiseau qui veille sur nous (c’est le nom de la montagne!)
Nous voilà arrivés à la station supérieure du funiculaire…
…où tout est endormi!
Pas de cantine pour nous restaurer, alors on sort le pique nique du sac et on s’installe, seuls au monde, face à la chaîne du Mont-Blanc.
Pas tout à fait seuls, mais en compagnie des Branchés. Ambiance féerique!
On repart et il y a tout ce qu’il faut pour nous garder de bonne humeur!
A partir de là (environ 1800m), on progresse entre les mélèzes dans la neige.
C’est en arrivant au lac d’Emosson qu’on se dit que c’est quand même un peu l’hiver!
Habitués à cet endroit peuplé de touristes (on peut y monter en voiture à la belle saison), on est saisi par la tranquillité et la beauté du lieu!
Le ciel s’est voilé, mais la lumière reste belle sur le majestueux Mont-Blanc…
… et sur le barrage.
Nous reprenons la route en direction de Finhaut…
… et le sentier, quelque peu altéré.
Et après un début de descente plutôt délicat dans la neige gelée, nous retrouvons le plancher des vaches et l’ambiance printanière pour rejoindre la gare de Finhaut.