Vers la Cabane d’Orny

Quel chance de pouvoir aller trouver le frais par les temps qui courent. J’ai une douce pensée pour celles et ceux qui vivent en plaine, en ville surtout et qui souffrent de la chaleur. Par ce petit reportage, je leur envoie un grand bol de fraîcheur! Courage!

Nous voilà embarqués sur le télésiège de Champex, entre mélèzes et arolles.

On prend ainsi tout de suite de l’altitude (2200 m) et au sommet un beau panorama s’ouvre sur les Alpes valaisannes et, au fond de la vallée, sur Orsières et la route qui serpentent vers le col du Grand-Saint-Bernard.

On s’engage sur un agréable sentier, à flanc de montagne.

Dans les prés exposés plein sud, la floraison est déjà passée. Il ne reste que les campanules, toute légères…

… et les herbes folles qui dansent dans la brise.

Au bord du chemin, la belle roche granitique grise contraste avec le ciel d’un bleu si pur!

Beaucoup de cailloux par là, mais le sentier est bien tracé.

On se retourne: déjà un bon bout de parcouru!

Presque plus de prairies, mais des bouquets de campanules croissent encore dans la roche…

… parfois en compagnie du séneçon blanchâtre.

L’alchémille des Alpes survit aussi dans ce rude environnement en se blottissant à l’abri sous les roches.

Pareil pour la marguerite des Alpes qui semble mettre ses racines sous bonne protection!

On traverse une sorte de plateau avant d’entamer une grosse montée…

… qui nous amène sur la moraine qui borde le glacier d’Orny, face au Portalet.

Un splendide décor de haute montagne nous entoure avec son torrent glaciaire…

… et le magnifique Clocher du Portalet, célèbre paroi de grimpe.

On ne s’attarde pas trop à regarder le glacier qui rétrécit presque à vue d’œil, et cette année caniculaire ne va pas arranger son état!

Et voilà la Cabane en vue!

Un dernier effort!

Le bouquetin nous accueille à 2831 m…

… et une table nous attend. Les planchettes bien accompagnées sont méritées!

Après cette joyeuse pause, c’est déjà l’heure de repartir…

… en faisant un petit détour par ce joli lac.

A la descente, la roche grise et le ciel azur continuent de nous accompagner.

Il n’y a plus qu’à redescendre vers la station du télésiège en entrecoupant notre marche de nombreux arrêts pour nous désaltérer!

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