Cabane des Audannes (2)

Après une journée de montée à la cabane avec une météo plutôt nuageuse, le réveil matinal sous un ciel complètement dégagé nous réjouit! Le lever du soleil est magnifique.

La chaîne des Alpes valaisannes complètement cachée la veille se dévoile.

Avant de redescendre en plaine, nous avons prévu de grimper un petit sommet, le Sé Rouge, situé au-dessus de la cabane. Et nous prenons le sentier, accompagnés du cri de la marmotte perchée sur le rocher au bord du chemin.

Les renoncules alpestres sont également déjà réveillées…

… ainsi que les doronics, toujours en grandes touffes.

Quelques restes de neige au bord d’un petit lac…

… et sur le parcours qui nous amène en premier à un petit col, la Selle.

En arrivant à ce col, le panorama s‘ouvre sur la chaîne du Mont-Blanc!

Nous continuons à monter et le glacier des Diableret (ce qu’il en reste…) apparaît.

De l’autre côté, en bas, le Lac des Audannes d’où nous venons.

Nous atteignons une longue crête, toute plate, dans un décor étonnant…

… avant de rejoindre le sommet du Sé Rouge à 2893 m.

La vue à 360° est incroyable! Vers le Wildhorn, tout proche,

Sion au fond de la vallée et la chaîne des Alpes. avec le Grand-Combin.

Toujours le Mont-Blanc.

Ainsi que les sommets de la rive droite de la vallée du Rhône.

Une vue superbe également sur le lac et la cabane.

Difficile de quitter ce lieu féérique. Nous repartons par le même chemin en appréciant chaque pas…

… ravis de croiser au milieu de ce tas de cailloux la campanule du Mont Cenis, une petite fleur plutôt rare qui pousse en haute altitude…

Nous repassons par la cabane et prenons les 10 heures: la tarte aux abricots est déjà cuite!

Je profite de la pause pour sortir ma broderie que j’ai avancée la veille au soir à la lueur de ma lampe frontale: lumière très efficace! Plus agréable tout de même sous les rayons du soleil!

A regret, nous quittons la cabane pour redescendre. Nous empruntons un autre itinéraire que celui de la montée.

Un dernier regard vers le refuge…

… et vers le Sé Rouge.

Nous traversons encore une fois une zone de roches calcaires très érodées

… mais plus végétalisées.

Mises en scène florales resplendissantes!

Et soudain, le sentier plonge vers une combe et commence à descendre bien raide.

Au fond de cette combe, on aperçoit un immense tas de roches qui proviennent d’un éboulement qui a eu lieu en 1946 à l’occasion d’un important tremblement de terre.

Un gros morceau de montagne s’est décroché et a recouvert essentiellement des forêts.

Notre sentier se poursuit au pied de falaises dans des éboulis…

… et à l’extrémité de l’éboulement, nous retrouvons finalement la végétation et les arbres.

Nous terminons notre randonnée dans des pâturages boisés…

…mais plus de photos, la batterie de mon appareil est vide!

Plus de détails sur l’itinéraire, c’est ICI.

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