Vers la cabane des Audannes (1)

Durant ces vacances, pas facile de dénicher 2 jours de suite de grand beau temps pour partir en cabane. Nous avons tout de même réussi à trouver 2 jours sans pluie ce qui nous a permis de passer une nuit en refuge dans les hauts d’Anzère.

Après avoir traversé à pieds deux longs tunnels…

… nous nous mettons en route au barrage de Tseuzier (celui de la rando-broderie)

Avec les pluies de la nuit précédente, le bisse est bien plein.

En quittant la rive du lac, nous traversons une grande plaine herbeuse où broutent quelques vaches…

… et observons le sentier où nous allons bientôt commencer à grimper.

Les pentes sont illuminées de jaune, d’abord avec les rhinanthes…

… puis plus haut, les hélianthèmes.

Nous prenons de la hauteur, ce qui nous permet de contempler le lac en entier…

… ainsi que les versants qui jouent avec les ombres matinales.

Peu à peu, on quitte les prairies…

… pour rejoindre un univers plus rocheux.

Dans cette région, le calcaire est roi…

… et l’on arrive dans un environnement bien particulier où l’érosion s’amuse à sculpter la pierre.

Mais avant d’y pénétrer pleinement, nous faisons un petit détour pour nous arrêter au lac de Téné. Niché dans un creux formé certainement par un ancien glacier, ce petit plan d’eau nous offre un magnifique cadre pour le pique-nique…

… en compagnie du jaune des doronics, cette-fois-ci.

Nous nous remettons en route pour nous engager dans ce décor si surprenant…

… une zone de karst. C’est ainsi qu’on appelle ce phénomène d’érosion qui a lieu dans les milieux où la roche se dissout facilement sous l’effet de l’eau et du CO2. C’est le cas du calcaire et on voit ici comme il a été façonné.

Fascinant à observer, mais sportif à franchir, car il n’y a plus de sentier et le parcours est très irrégulier!

Nous progressons lentement, mais pas seulement à cause de la difficulté! Nous admirons au passage quelques petits joyaux:

Des fossiles

Un petit bouquet d’edelweiss.

Et même de la ciboulette sauvage qui semble se porter à merveille dans cet endroit!

Nous quittons enfin ce chemin tortueux pour une dernière montée facile en direction d’un col. On passe du blanc au rouge-brun…

… et on manque presque ce troupeau de bouquetins camouflés qui broutent tranquillement pas loin de nous.

Une vingtaine de magnifiques mâles aux cornes somptueuses.

Le sentier se poursuit. Derrière nous, au fond, le col du Rawyl qui marque la frontière avec le canton de Berne.

A l’approche du col des Eaux froides, il fait vraiment froid.

Un vent glacial souffle au col (2646 m) et nous le franchissons sans nous arrêter…

… en nous dépêchant de plonger dans ce nouveau paysage qui s’ouvre devant nous.

Le lac des Audannes s’étend au fond de ce désert de roche et à sa droite, au-dessus, la cabane du même nom nous fait signe!

Au cœur de ce monde minéral, nous traversons un petit espace vert où la vie s’est engouffrée.

Tout près du but, nous grimpons allègrement …

… en jetant un coup d’œil au col des Eaux Froides où nous sommes passés. Nous nous demandons où peut bien se trouver le sentier!

Refuge en vue…

… nous y sommes, accueillis chaleureusement par la gardienne Karine.

Après le souper, s’aérer un peu et dire bonne nuit au soleil qui se couche sur le sommet du Six des Eaux Froides.

Bien fatigués, nous ne tardons pas non plus à nous coucher!

A suivre…

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