Le Cheval Banc

Quel joli nom pour une montagne, vous ne trouvez pas? Par contre, je n’en connais pas l’origine! C’est la première fois que nous grimpons là-haut et c’est une belle découverte!

Nous laissons nos vélos à la cabane du Vieux Emosson (2200 m) …

…qui se trouve à côté du barrage du même nom situé au-dessus du barrage d’Emosson. Au-dessus du mur, le Cheval Blanc apparaît déjà!

Le sentier commence tranquillement en longeant le lac…

… et le sommet qui nous intéresse nous nargue sur notre droite.

Le sentier nous fait passer par le site où se trouvent les traces de dinosaures découvertes il y a quelques décennies, un gisement de grande importance.

Début juillet, comme la neige se retire, elles commencent à apparaître.

Avant les années septante, elles sont restées ensevelies à longueur d’année sous la neige, voilà pourquoi elles sont si bien conservées.

C’est émouvant de passer par là et de se dire qu’il y a bien longtemps on se trouvait sur la plage! On observe bien les petites vaguelettes qu’on retrouve dans le sable en bordure de mer, figées ici dans le rocher!

On commence à bien s’élever et à dominer le lac.

Le paysage de roche est très varié dans ce coin, pour les géologues il s’agit d’un incroyable terrain de jeu!

Les fleurs d’altitude sont bien présentes aussi, nichées à l’abri pour se protéger du vent. Les benoîtes rampantes commencent à passer…

… alors que les touffes de saxifrages à feuilles opposées sont encore en pleine fleurs.

A présent, nous nous approchons du sommet et le sentier se fait plus raide.

Le panorama devient grandiose: le lac du Vieux Emosson apparaît en entier entre ombre et soleil, tandis que le lac d’Emosson se dévoile.

Même si le ciel est assez couvert, la vue sur les montagnes proches est bien dégagée.

Encore un petit effort, ne pas regarder en bas…

… et nous voilà arrivés au sommet (2831 m)!

D’un côté, une belle crête plate…

… de l’autre, d’où on vient, une pente rocheuse très raide qui plonge vers le lac!

Ça souffle fort là-haut et comme le petit coin protégé par un cairn et un muret est déjà occupé…

… nous nous installons en contrebas pour le pique-nique.

Pour le retour, nous empruntons le même itinéraire dans un décor alpin toujours aussi exceptionnel.

Vues d’en haut, nous distinguons bien, au pied de la pente, les plaques rocheuses orangées où sont marquées les traces de dinosaures

Derrière nous, le Cheval Blanc ressemble un petit tas de cailloux!

Le plus dur est fait et même s’il reste quelques névés à franchir, la fin de la randonnée est agréable.

Nous avons ainsi encore tout le loisir d’observer les pas de dinosaures gravés dans la roche,

le dessin des plis des montagnes,

et la belle gentiane ponctuée qui fleurit dans les pentes herbeuses près du lac.

La marche se termine par un dernier regard sur notre Cheval… plutôt noir…

… et sur cette image qui illustre si bien les randonnées en montagne de ce début juillet!

Précédent
Précédent

Autour du violet

Suivant
Suivant

En mode couture