Les Monts Telliers

Voilà longtemps que nous n’étions pas partis en randonnée à peau de phoque, ou juste pour de petits tours. Il faut dire que depuis quelques années, la montagne est très fréquentée en hiver, surtout les week-ends et cela ne donne pas trop envie d’aller marcher à la queue leu leu vers les sommets! Autant aller sur les pistes! Là, nous avions l’occasion de partir en semaine, quelle chance!

L’itinéraire commence en-dessous du Col du Gd-St-Bernard, on laisse la voiture près de l’entrée du tunnel. Départ à l’ombre des montagnes, sur la route qui mène au col en été.

Un fond de vallée bien endormi, mais un manque de neige surprenant à cette altitude (environ 2000m) et à cette saison. Heureusement, pour skier, c’est bien suffisant.

Un peu plus haut, un généreux soleil nous attend…

… et le paysage se découvre: au fond, le Grand-Combin et on aperçoit en bas les galeries de la route qui mène vers l’Italie.

Après une première grimpette, on parvient à un large plateau qui monte en douceur.

Les Monts Telliers droit devant!

On avance dans un décor de carte postale! La pointe de Drône sur notre gauche.

Les Dents du Grand Lé à droite.

Notre montagne se rapproche, il va falloir repartir dans une pente raide!

Monsieur Azalée semble un peu à la peine, pour une fois, me voilà devant!

Le sommet se rapproche…

… mais ce n’est pas encore la fin des efforts! le dernier passage à ski est périlleux car glacé. Derrière mon “guide”, je n’en mène pas large!

Pour rejoindre le sommet on déchausse les skis, le bout le plus pénible pour moi!

Mais quelle récompense en arrivant là-haut à 2950m! Un panorama à 360° nous entoure . On part de la chaîne du Mont-Blanc avec son sommet et les Grandes Jorasses devant.

… vers les Alpes italiennes au fond…

… et sous nos pieds le plateau avec les Lacs de Fenêtre qu’on devine sous les étendues de neige.

Plus à gauche, on trouve le Grand-Combin et le Mont-Vélan.

Comme nous sommes seuls au sommet, ce moment dans cette immensité est absolument unique!

Il va falloir repartir! Les premiers pas du chemin à pied sont vraiment dangereux car glissants et très escarpés!

Heureusement on retrouve nos skis et la partie de plaisir de la descente peut commencer! Dans la lumière d’après-midi d’hiver (il n’est pourtant que 14h), on se laisse glisser sur les pentes enneigées en continuant d’apprécier ces espaces exceptionneles.

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